Pendant des siècles, l’un des principaux impôts prélevés a été l’impôt sur le sel: la gabelle. Privilège seigneurial puis royal, son prix est réglementé, et bien sûr largement supérieur à sa valeur réelle. Il permet de remplir les caisses du comté, du duché, du royaume. Le sel fut donc longtemps synonyme d’impôt, et lorsque l’impôt s’alourdit – une petite guerre à financer? –, forcément, on trouve que la note est salée… La note, la facture, l’addition: quand elles nous semblent exagérées, on pense à une injustice, comme les sujets du roi lorsque l’impôt sur le sel était augmenté…
