D’abord, le trafic aérien : ça n’en a pas l’air – sauf certains soirs, par exemple au-dessus du lac Léman, où tous les avions d’Europe semblent s’être donné rendez-vous pour se croiser dans le ciel (c’est un carrefour important est/ouest, nord/sud) –, mais le trafic aérien est assez encombré.
Ensuite, les couloirs aériens. Chaque avion a son couloir, qui mesure 500 mètres de haut, tant et si bien qu’il n’y a pas une place énorme entre le sol et 10 000 mètres, l’altitude de croisière des avions.
Et enfin, à 10 000 mètres, il y a moins d’air, donc moins de résistance au vol de l’avion. La poussée des réacteurs étant suffisante pour porter l’avion, malgré une raréfaction de l’air sur lequel les ailes s’appuient, les avions ont tout à gagner à voler plus haut : on économise jusqu’à 30 % de carburant en volant à 10 000 mètres plutôt qu’à 3 000 par exemple.
Vous noterez au passage que j’ai parlé de réacteurs car, en effet, les avions à hélices, eux, moins puissants, ne peuvent pas monter aussi haut que les avions à réaction.